Bonsoir,
Changeons un peu des voitures…
Cette fois, c’est notre lave linge qui fait des siennes : il a commencé par tâcher les vêtements, puis est devenu un petit peu plus bruyant mais sans plus. Enfin, il a eu de plus en plus de “bug” électronique : il s’arrêtait en plein cycle, et clignotait très vite du témoins de fermeture et plus lentement sur le lavage différé.
Pour la remise en route, il fallait :
– appuyer et maintenir le bouton marche / arrêt
– Débrancher le secteur
– rebrancher le secteur
– Attendre un peu et relâcher le bouton.
Ensuite, il repartait normalement, jusqu’à l’arrêt suivant.
Je me suis finalement décidé à l’ouvrir…
Ha ! y a un problème…
La fuite viens bien d’ici, le joint qui isole l’eau des roulements doit être mort. Et vu la couleur, les roulements également.
Bon. Il n’y a plus qu’à démonter. Après avoir enlevé le couvercle, il faut enlever ces 4 vis
Et déclipser le bas, par l’arrière du panneau.
Déboiter du côté des électrovannes d’arrivée d’eau
Débrancher le tuyau entre le distributeur de lessive et le tambour. Il suffit de retirer l’anneau en caoutchouc, ensuite le tuyau se déboite tout seul.
Petite passage sur l’avant du lave linge. Il faut ici déposer la manchette, et donc pour cela retirer le ressort de maintient. Un petit tournevis plat permet d’attraper le ressort (placé en bas du hublot).
Et on retourne la manchette vers l’intérieur du tambour. Dans notre cas elle est abimé, nous la changerons donc, mais ce n’est pas forcément nécessaire.
En penchant la machine vers la droite, puis vers la gauche, on peut déposer les écrous de maintient des amortisseurs.
Ces vérins ne sont même pas sous pression, juste 2 bouts de plastique qui coulissent l’un dans l’autre histoire de guider le tambour. Simplement guider… Toute la force de maintient est répartie sur les deux ressorts de suspension. Il n’y a donc aucun problème à déposer ces amortisseurs.
Débrancher ensuite l’évacuation d’eau. La pompe reste sur le chassis, le reste des caoutchoucs seront sortis avec le tambour.
Pendant qu’on est derrière, on repère bien le câblage du moteur et de la résistance
Puis on débranche.
Retour au dessus du tambour, pour débrancher ce tuyau (d’air ?).
J’avoue ne pas avoir compris le fonctionnement de cette partie. Dans le caoutchouc d’évacuation de l’eau, il y a une grosse boule en plastique, et on peut voir le tuyau remonter vers le truc rouge qu’on viens de débrancher. Je parierais donc qu’il sert a détecter une évacuation bouchée, mais absolument sans certitude.
Ensuite, on prépare une couverture par terre, on prend son courage a 2 main, et on sort le tambour par le haut. C’est lourd ! bah oui, les bloc de ciment viennent avec.
On peut voir que je ne l’avait pas prévue la couverture… posée sur la face avant. Un Torx de 40 permet la dépose de la vis de maintient de la poulie.
Il faut également prévoir de quoi bloquer la rotation du bazars. Et ça viens pas trop mal.
La poulie est placé sur un carré “en pyramide”, il suffit donc de décoller les premiers mm pour qu’elle vienne ensuite sans problème. on la secoue un peu de droite a gauche. Tranquillement… et elle sort.
Toujours avec le Torx de 40, on dépose les 16 vis de maintient des ferrailles autour du tambour. Peut être que ne déposer que les 8 coté roulement serait suffisant, mais dans le doute et pour pouvoir manipuler le tambour plus facilement, j’ai tout déposé.
Bien repérer que la petite cale est situé juste a coté de la résistance chauffante.
Après quelques difficultés, la croie est déposée.
Belle rouille 🙂 ce joint et les 2 roulements seront changés
Le tambour est soigneusement nettoyé.
Et voici l’arbre, avec l’embout carré dont je parlais un petit peu plus tôt
Bon, plus qu’a commander les nouvelles pièces…
Et hop, c’est fait !
Pour les roulements, j’ai choisi 123roulements.fr, commandé le jeudi soir très tard, un colis est arrivé samedi matin, comme d’habitude, ils sont rapides 🙂
– 6205-2RS-SKF
– 6206-2RS-SKF pour un total de 18,65 € TTC, port compris.
D’origine, les roulements ne sont protégés que de la poussière, la, j’ai choisi de les prendre étanche a l’eau. En SKF bien sûr.
Pour les joints, j’ai choisi http://www.buyspares.fr pour un total d’environ 55€, dont 16 € de joint, 30€ de manchette et 10€ de ports.
Soit un total de 72,77 €
Les roulements sont sortis à coups de marteau avec une douille, bien droit, pas de problème.
Les emplacements sont soigneusement nettoyés
Arf, les roulements sont trop gros pour que ma plus grande douille tape sur l’extérieur. J’utilise donc les anciens.
Roulement intérieur en place, j’ai commencé par celui-ci, car je ne risque pas de l’abimer lorsque je retournerais la croix pour insérer le suivant.
Et hop, mise en place du roulement extérieur.
Nouveau retournement, pour placer le joint, côté intérieur.
Et re-hop !
L’ensemble est maintenant reposé sur le tambour, avec des jeux de rondelles, la vis, etc… On remet l’arbre en place, petit a petit. Il faut juste faire attention à bien aligner tous les éléments.
Remise en place des plaques supérieures
Puis du support inférieur
L’évacuation de l’eau usée.
Et voila le tambour rééquipé.
Dans notre cas, on le fait basculer sur le côté pour changer la manchette
Celle-ci est percée pour évacuer l’eau, il faut bien sur placer ce trou vers le bas. Dans cette position du tambour, le bas est actuellement a droite.
Juste mise en place, et retournée vers l’intérieur, il faut maintenant mettre en place le ressort de maintient. 4 mains n’étaient pas de trop !
Et hop, dans la rainure !
oups, j’ai oublié l’arrivée d’eau, a reclipser.
Bon, il est maintenant temps remettre le tambour a sa place. Ici encore, de l’aide est bienvenue afin de positionner les ressorts de maintient lors de la descente du tambour.
Bon, maintenant ,la même chose qu’au démontage, dans l’autre sens.
Le truc rouge a rebrancher
l’arrivée d’eau a remettre en place.
Avant de clipser le panneau de contrôle, on vérifie que les 2 joints sont bien en place, dans mon cas, l’un d’eux était tombé.
Quelques clic et 4 vis plus tard…
Remise en place de la manchette
Les vérins de guidage.
L’évacuation… J’ai faillis l’oublier celle-là.
Le câblage du moteur et de la résistance.
La courroie
Le panneau arrière
On en profite bien sur pour nettoyer le filtre d’arrivée d’eau. Ici un joint s’est désagrégé.
Avec la pause du couvercle, c’est terminé !
Prête à reprendre du service.
Temps de travail : environ 6 heures. Avec les temps d’hésitations et les démontages inutiles (dont je n’ai pas parlé ici)
Après essai, les conclusions de Mme Jilks : Moins de bruit a l’essorage, et 3 machines, pour le moment, sans bug électronique. C’est cool 🙂
De mon côté : Activité “amusante”, ça me change des voitures. Les jeux ne sont vraiment pas les mêmes que sur une voiture, ici les roulements rentrent presque tout seul, et la courroie se remet à la main. Cette panne m’a également obligé à me pencher sur les laves linges, et comprendre que j’avais la chance d’avoir une cuve en inox, avec roulements changeables. Et donc, que j’avais vraiment intérêt à en prendre soins puisque si je devais la changer, je me retrouverais avec une cuve en plastique avec roulements intégrés et non changeable. Du jetable donc 🙁 .
Jilks