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Tous les articles pour août, 2015

Bonsoir,

Lorsque je l’ai acheté, comme beaucoup de XM Break le ciel de toit de ma break se décollait.

Au fil du temps, le problème s’est empiré et il pendait lamentablement. Fin avril dernier, ras le bol, j’ai déposé le plafond.

Fin juillet, j’ai eu le temps de m’en occuper 🙂

Le tissu est enlevé facilement, mais il reste une espèce de mousse collante.

J’ai utilisé des boules inox pour enlever le plus gros, avec du white spirite on enlève la mousse.

Ensuite, j’ai nettoyé la colle avec des boules inox et de l’acétone dans un pulvérisateur. Il m’a fallu 6 ou 7 boules, mais je suis très satisfait du résultat.

J’ai choisi mon tissus chez Sellten Evreux, un velours jersey gris sur mousse pour environ 25€ le m, j’ai pris 2.50 mètres (sur 1,4 m de largeur).
Pour la colle, j’ai choisi l’ACROBON CR 965 GEL chez “la boutique du cabriolet (lien). 2 pots de 400 ml
Une néoprène gel donc, à appliquer à la raclette ou au pinceau. J’ai choisi le pinceau.

J’ai commencé par dérouler le tissu pour le placer correctement

Puis, le rabattre sur la moitié de la longueur afin de coller la partie droite de l’arrière jusqu’à une dizaine de cm du trou du toit ouvrant.

Puis la partie gauche.

La partie arrière étant collé, je passe à l’avant, je rabats le tissu

Applique la colle, puis colle toute la partie avant en une seule fois.

Après un séchage d’un peu plus de 24h, j’attaque les découpes

Je les fais toutes, sauf le toit ouvrant que je ferais en dernier.

Je retourne le bazar

Pour coller les rabats.

Pour les grandes surface de tissus, j’ai appliqué la colle sur la partie dure, puis appliqué de suite le tissus en le caressant fortement avec la paume de la main afin d’éviter que la colle ne traverse la mousse et fasse des truc moches.

Pour les rabats, j’ai mis de la colle sur la partie dure et sur le tissu, laissé sécher, puis rabattus et appuyé fortement (utilisation normale d’une colle contact).

Le problème de décollement s’étant produit à l’arrière, j’ai décidé de renforcer cette partie en rabattant le tissu (ce qui n’est pas le cas à l’origine).

Le toit ouvrant maintenant. Il faut découper le tissu au plus juste pour avoir 1 cm une fois rabattu, cela permet de retourner proprement le tissu dans les angles sans avoir à faire de découpe supplémentaire. Avec trop long de tissus, cette manip n’est pas possible.

Encollage, attente 10 minutes…

Puis collage définitif

Impec 🙂

Remise à l’endroit, découpe des bords et c’est fini.

J’ai préféré attendre 3 jours avant de le reposer afin de bien laisser sécher toute la colle.

Voici ce qu’il reste de mes 2 pots de 400 ml de colle.

La repose… Je redémonte les garnitures hautes

Hooo le bel accès au faisceau élec du côté gauche !

J’en profite bien sûr pour ajouter une prise permettant l’éclairage du miroir côté conducteur. Je n’ai pas encore mis de pare soleil électrique, mais lorsque ce sera le cas, les câbles seront déjà tirés. Juste à brancher 🙂

J’ai souhaité améliorer l’isolation sonore du haut du toit, comme tout est entouré de zones vides,

J’ai acheté pour 15€ 1m² de mousse isolation phonique de 20 mm d’épaisseur.

J’en découpe des bandes de 5 et 7 cm de largeur, et les place dans ces cavités.

Puis je repose le ciel de toit. La partie avant est tenue par des velcros, la partie arrière est collée au sikaflex 11 FC puis mis en pression 24 heures.
Bien sûr, le but n’est pas de marquer le toit tout neuf, je mets donc une bonne couche d’isolant entre la planche de bois et le tissus.

Après remontage de tous les plastiques et accessoires, c’est terminé.

Bonne soirée,

Jilks

Bonjour,

J’ai pris quelques photos lors du changement de mon embrayage 🙂

Mise en lévitation…

Il est possible que mes cales soient un peu légère, n’hésitez pas à ajouter des sécurités supplémentaire.

IMPORTANT : Profitez du fait que la voiture est encore entière pour faire chuter la pression dans les sphères avant (position basse, soulevez une roue avec un cric par exemple)

Vidangez la boite de vitesse, profitez en éventuellement pour vérifier que le bouchon de remplissage n’est pas grippé.

On vas faire un peu de ménage…

Il faut déposer:
– Boite à air
– Batterie
– Réservoir LHM
– Bac à batterie

On dépose les cardans. Le gauche pour commencer.
Un blocage efficace (ici un fer plat soudé sur un vieux disque de frein arrière), une grosse douille, une bonne rallonge et ça viens tout seul, sans forcer.
(le remontage ce fait a 350 Nm, vous pouvez garder la rallonge sous la main 😉 )

Un extracteur et hop, on peut séparer le moyeu du triangle.

C’est ici qu’il est important d’avoir fait chuter la pression dans les sphères avant, sinon, on ne peut pas remonter le moyeux, et donc, on ne peut pas le séparer du triangle.

On tire délicatement de chaque coté, sans faire travailler les soufflets, et il sort tout seul.
(on peut l’aider en reculant le moyeux)

Pour la cardant droit, il faut desserrer les 2 écrous de 11 du palier intermédiaire, puis pousser les vis et leur faire faire un demi tour.

Même chose à droite qu’a gauche pour le moyeux, et le cardans viens également sans difficultés.

Retour au dessus pour déposer le câble d’embrayage. Il suffit de desserrer l’écrou de réglage (ainsi que son contre écrou) pour donner du mou et passer dans les fentes.

L’accès étant maintenant très bon, j’en ai profité pour nettoyer la boite (Petit coup vite fait).

Le CJ/DJ est fixé sur la boite, il faut le déposer. On peut se contenter d’enlever les 3 vis de maintient, ainsi que les fixations des durites jusqu’à niveau du démarreur. Ainsi, on a suffisamment de mou pour simplement l’écarter.

On enlève la protection du volant moteur (3 vis de 13)

Par le passage de roue gauche, on déclips les 3 biellettes

On peut maintenant mettre en place un soutient pour le moteur, il est important de garder de la marge de manœuvre vers le bas.

Au début, j’avais mis la chèvre en place pour soutenir la boite, en réalité ce n’est pas nécessaire. Elle est par contre très pratique pour ensuite maintenir la boite posée sur les longerons (on en reparlera)

On dépose le support moteur gauche (écrous de 21, et torx de 40)

Puis le support coté boite (écrous de 16)

On passe dessous enlever une vis qui tient ensemble moteur et boite (16)

Puis retour au dessus…
On commence par déposer les 3 vis du démarreur (en bleu). Déposer le démarreur n’est pas utile
Puis, on dépose les 3 vis en rouge.

La boite n’est maintenant plus fixée au moteur, elle peut être tirée pour les séparer, et la posée sur le longerons.
Elle est lourde, mais confortablement et surtout bien calé par en dessous, on peut faire cela a la main.

C’est ici que la chèvre me permet de sécuriser la boite.

Il suffit de déplacer la fourchette (embrayer à fond), pour déclipser facilement la butée d’embrayage.

On peut maintenant déposer le mécanisme d’embrayage. 6 vis torx de 40 le maintienne.
Le bazars est sous tension, il faut donc desserrer les vis progressivement et en étoile pour relâcher tranquillement les ressorts.

Les 6 vis déposées, mécanisme et disque d’embrayage sortent par dessous.


(on peut voir la panne du mien, des ressort du disque sont cassés)

Petit coup d’œil au volant moteur, à priori tout vas bien.

J’ai choisi un kit SACHS, malgré le fait qu’il soit le moins chère proposé, je n’ai pas trouvé de critique négative sur cette marque, et ils livrent un peu de graisse.
Pour l’huile, j’ai pris ça…
et on peut voir que j’ai fait un petit tour chez Citroën pour changer les joints de sortie de boite (45€ env)

Je doit être le seul couillon sur internet à ne pas savoir dans quel sens se met le disque, je n’ai donc pas trouvé ce genre de photo. C’est cadeau pour vous 🙂

On revis le mécanisme et le disque au volant moteur, toujours en étoile et progressivement pour tendre les ressorts.
Si on est équipé, on place le disque avec un centreur, sinon on peut le faire a l’œil en regardant les bords du disque.
On sert a 24 Nm (pas comme une brute)

On peut maintenant repasser dessous pour remboiter la boite. Si le disque est bien centré, si on a de la chance, sa rentre bien.

En ce qui me concerne, j’ai mis 20 secondes pour remmancher tout cela

Bon, en fait j’ai eu de la chance et j’ai mis 20 secondes lors de mon 2éme essai. Pour le premier, j’avais mal centré le disque et je me suis battu avec pendant près de 3 heures, jusqu’à ce que je me décide à reprendre le centrage.

On peut maintenant entamer le remontage…

– Les 4 vis de maintient de la boite sur le moteur
– Les 3 vis du démarreur

Le câble d’embrayage

Et pendant que l’accès est très bon, on peut le régler (14,5 cm de course MINIMUM)

Ensuite, et bien on remonte tout… CJ/DJ, bac, batterie, réservoir LHM, … Bref tant qu’il reste des pièces, y a du boulot.

Non obligatoire mais fortement conseillé, le remplacement des joints spi. Ici à droite pour commencer.

Les lèvres sont graissés, puis un très léger graissage de l’extérieur suffit à le rentrer à la main.

Côté gauche, il faut déposer ces 4 écrous.

Pour sortir le couvercle. Le joint est à l’intérieur.

Pour les curieux…

Attention, le couvercle doit être en alu, tout mou. Il faut être délicat pour sortir le joint sans le rayer.
De plus, il n’y a que très peu de prise. Patience donc..

Un poil de graisse, et il rentre aussi à la main.

On revisse le couvercle, puis on repose les cardans et tout ce qui vas autour. Pensez aux biellettes de tringlerie 😉

Les deux cardans sont en place…

On peut maintenant remettre de l’huile de boite

Et remettre la voiture au sol.

C’est fini !!!

Personnellement, pour l’huile de boite, comme la voiture avait le nez en l’aire j’ai mis presque les deux litre, je suis allé faire un petit tour pour faire travailler tout ça, puis de retour chez mois, j’ai attendu un peu puis réouvert le bouchon de remplissage (voiture bien horizontale). Toute l’huile en excès est ressortie, le niveau est bon.

Jilks

Bonsoir,

388 564 Km… Comme si j’avais pas assez de boulot 🙁

Un signal d’alerte intermittent… Puis suffisamment long pour afficher un message : pression insuffisante !

Ha ? Bon, je suis à 3 Km de chez moi, je continue.

A l’arrivée, le message était permanent et ça pissait franchement dessous :

Les 2 durites venant de la pompe HP (vers DA et CJ/DJ) se touchent, après analyse je comprendrais que le couillon qui les a remonté à inversé les cheminements et au lieu de s’éviter tranquillement, elles forcent l’une sur l’autre depuis longtemps, se sont usées, et celle qui vas vers le CJ/DJ a fini par percer.

Bon, bah y a plus qu’à la changer. Mise en place sur les rampes pour avoir la place dessous.

L’écrou coté pompe HP est HS, comme le tuyau est mort, je peux le couper pour utiliser une douille 6 pans. Ainsi, ça vient proprement.

Il va y avoir beaucoup de démontage à faire sur la partie avant pour avoir accès à cette durite et la sortir.

Ce sera l’occasion pour moi de tester mon nouveau “kit de dépose de courroie accessoire sur DK5”. Ce n’est pas grand-chose, mais j’en avais ras le bol que la dépose de cette courroie soit pénible. J’ai donc acheté :
– 2 vis plus longue pour guider le moteur lors de la remonté
– une clé alen longue pour bloquer / débloquer le galet tendeur facilement.
– fabrication d’une clé carrée aux bonnes dimensions. Avant, je manquais de levier

Mise en place de la chèvre pour soutenir, puis baisser le moteur.

Le boitier calculateur est déposé.

Ce qui donne un bon accès pour changer les 2 vis du support moteur par des longues.

Le moteur est maintenant soutenu par la chèvre, et les vis ne servent plus que de guide lors de la montée ou la descente.

La descente du bazar donne accès aux différents éléments. Le ressort est compressé afin de mettre en place la pige avant de déposer la courroie.

Dépose de la pompe HP ainsi que de l’alternateur.

Après dépose et mesure de la durite, je passe commande à Fred, puis pour environ 38€, je reçois un petit colis :

Redressage.

Il faut maintenant donner la bonne forme a cette nouvelle durite, et pour cela, le petit rebord de cette bouteille est parfait.

Pas mal, non ???

Quel con ! J’ai pas fait gaffe à l’emplacement de l’embout, et il est trop tard, il ne passe plus.

Pas d’autre choix que de tout redresser, passer le bidule et recommencer, toujours avec délicatesse.

Je fais les 2 premiers tiers, pour arriver environ au niveau du filtre à huile, ensuite : tout droit.

C’est la première fois que je fais ce genre de chose, voici la procédure choisie : Je forme le tuyau pour le coté CJ/DJ, le met en place est le bride correctement. Ensuite, je le bride petit à petit vers la pompe HP.

Et la durite dépasse tout droit.

J’avais pris un peu de marge sur la dimension, et je compte absorber cette marge ici. Je repose donc temporairement la pompe HP pour finir de former le dernier bout.

Je suis déçus j’ai un peu aplatis un angle. Comme c’était lors du second essai, je n’ai pas voulu insister et risquer de fragiliser la durite. J’ai donc laissé, ainsi.

Tout le remontage se fait en sens inverse, depuis, j’ai parcourus environ 150 Km sans problème. A voir dans le temps.
Pour info, environ 7h de boulot.

Bonne semaine,

Jilks